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MiLA Tu
5 janvier 2009

Eléments de mise en scène

Où ?

A Monduli Juu, village maasaï situé à une trentaine de kilomètres d’Arusha, ville du nord de la Tanzanie, non loin du Mont Kilimanjaro et de la frontière avec le Kenya.

Le mauvais état des routes en fait un lieu assez isolé, où la communauté maasaï vit encore à son rythme ancestral. L’électricité n’arrive pas jusque-là et il n’y a plus de routes au-delà.

Paysage de collines douces, de forêts d’acacias et de terre rouge, ponctué de champs de blé et de maïs. Quand les pluies sont tombées, seuls les troupeaux se déplacent dans une immobilité verdoyante. Le son de leurs cloches porté par le vent balaie la vallée.

                             

Quand ?

1 mois de tournage en août 2007. 

Qui ?

Charlotte Bruneau et Laurène Lepeytre, journalistes auteurs et réalisatrices.

Gilles Lepeytre, opérateur de prises de vues.

Quoi ?

Des entretiens, caméra sur pied,

Des ITW en live, caméra à l’épaule, lors des évènements,

Des ambiances : cérémonie, danses, scènes de la vie quotidienne au village et à l’école.

Des illustrations et des plans de coupe : paysages, panoramiques, détails.

Comment ?

Un fil conducteur : Mama Seita. C’est elle qui nous guide d’un endroit à un autre et qui nous explique la signification de chaque moment du rite et de la tradition.

Chronologiquement, ce sont les 3 jours du rite qui rythment le sujet. Mais la linéarité serait par trop convenue et indigeste…

Le premier jour est entrecoupé de brèves ITW faites en dehors de la cérémonie, ce qui permet de prendre du recul et d’amener une réflexion.

Le deuxième jour étant un jour d’attente où rien ne se passe concrètement pour la jeune fille, un entracte plus long est envisagé : remise des « diplômes » aux anciennes exciseuses et visite de l’école où se réfugient les jeunes filles qui ont fui l’excision. Elles racontent leurs histoires : toutes n’ont pas, en effet, eu la chance de Nashipaï …

Enfin, retour au déroulement du rite le troisième jour, entrecoupé de même par des rencontres / ITW: police, formateurs…

Les images sont accompagnées de sous-titres afin de garder l’authenticité de la voix chantante des Maasaï (ambiances, vie du groupe). La musique a été composée pour le film. Nous avons pris le parti de la rupture avec le sujet du film, puisque c’est du piano qui accompagne Nashipaï et les autres personnages. Didjeridoo et autres tambours nous paraissaient trop évidents, trop lourds. Les chants maasaï traditionnels ponctuent le début et la fin du film. Parfois saccadés, parfois suspendus, ils reflètent le rythme du documentaire.

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